La métaphore
Le "Jardin de lumière"
Le "Jardin des Vents"
Le "Jardin des puces électroniques"
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Toyo Ito Architecte : Le "Jardin des Puces Electroniques"
L'INTERET POUR LA PUCE ELECTRONIQUE
L'exposition au Moma, New York, 1990 (suite)
L'exposition tenue, en 1990, au Musée d'Art Moderne de New York marqua une avancée significative. Cette exposition intitulée "Information Art -
the Diagraming of Microchips" présentait des photos agrandies de puces électroniques. Une puce doit être agrandie plusieurs dizaines de fois
pour être identifiable à l'il nu mais, malgré cette petite taille elle est composée de dizaines de millions voire d'un milliard de transistors.
Ces photos montraient, pour la première fois, une représentation visuelle claire d'une esthétique adaptée à l'âge de la micro-électronique.
Des puces électroniques, Ito isole trois caractéristiques spécifiques : la multiplicité des couches, la fluidité, et la phénoménalité.
D'apparence plate, les puces électroniques sont en réalité des compositions tridimensionnelles qui peuvent comporter de dix à vingt cinq
couches superposées. La fluidité, quant à elle, est caractérisée par le flux d'informations qui circulent entre ces différentes couches
tandis que la phénoménalité signifie, "comme dans le cas d'un ordinateur, un outil de travail à mémoire. L'architecture en tant que telle,
l'architecture physique, n'a pas tellement d'importance. C'est l'outil de travail ou de service qui me paraît le plus important" (réf.48).
Chaque projet de cette période est traité comme un nouveau fragment urbain. Il génère de nouveaux événements pour la population, soit en
permettant aux citoyens d'assister à des spectacles nouveaux, comme par exemple l'entraînement des sapeurs-pompiers, soit en les plaçant
dans une situation leur permettant de voir la réalité sous des angles différents.
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