La métaphore
Le "Jardin de lumière"
Le "Jardin des Vents"
Le "Jardin des puces électroniques"
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Localisation :
Paris, France
Matériaux utilisés :
Façade en verre (verre à cristaux liquides)
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Toyo Ito Architecte : Le "Jardin des Puces Electroniques"
L'INTERET POUR LA PUCE ELECTRONIQUE
Le projet pour la Bibliothèque Universitaire de Jussieu, Paris, 1992 (Project for the University of Paris Library)
Le concours pour la nouvelle bibliothèque de l'Université de Jussieu visait deux objectifs. Le premier était de se doter d'une nouvelle
bibliothèque réunissant les ouvrages des facultés des sciences et d'ingénierie avec ceux des facultés de philosophie et des sciences
humaines. Le second objectif était d'améliorer le site du campus.
La proposition d'Ito consiste à créer un nouveau lieu de rassemblement pour les étudiants en total contraste avec la place actuelle
au centre de laquelle trône la tour de l'administration. Cette dernière occupe la position centrale dans le système orthogonal très
rigide des bâtiments de l'université. "En contraste avec la place actuelle fermée, rigide et autoritaire, nous avons essayé d'offrir
une "place" qui est un lieu flexible de communication dans la société d'information" (réf.49).
Ito oppose l'idée de "place" avec l'idée de "forme". "Par "forme", j'entends des configurations architecturales qui génèrent des limites
clairement définies entre l'extérieur et l'intérieur. Par "place", en revanche, j'entends des domaines sans limites clairement définies :
il suffit d'un arbre ou d'un ruisseau pour former une "place". Ainsi, il n'y a rien qui produit une barrière visuelle" (réf.50). Ito aspire
à créer une architecture où l'intérieur et l'extérieur sont équivalents. Il ira même jusqu'à dire que l'idéal serait qu'il n'y ait rien
entre l'intérieur et l'extérieur. Mais il est conscient du fait que c'est impossible et ce qu'il cherche donc c'est de créer des limites
qui ne font pas sentir qu'elles sont des limites. "Les formes que je crée sont délimitées de manière à avoir plusieurs significations
différentes, je dissous l'architecture pour créer des "places"" (réf.51).
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