La métaphore
Le "Jardin de lumière"
Le "Jardin des Vents"
Le "Jardin des puces électroniques"
38/75
Localisation :
Paris, France
Matériaux utilisés :
Béton et verre (verre à cristaux liquides)
|
|
Toyo Ito Architecte : Le "Jardin des Puces Electroniques"
L'INTERET POUR LE POTENTIEL DE L'ELECTRONIQUE
Le projet de la Maison de la Culture du Japon, Paris, 1990 (Project for Japanese Maison de la Culture)
Le concours pour la Maison de la Culture du Japon, organisé en 1990, a été remporté par l'architecte Yamanaka Armstrong, la proposition
d'Ito ayant obtenu une mention.
Ce bâtiment était destiné à être implanté à proximité de la Tour Eiffel, face à la Seine, d'où le nom que lui a donné Ito de :
"Vaisseaux-médias flottant sur la Seine". En effet, il a développé dans son projet trois "vaisseaux-médias" qui flottent réellement
dans l'espace. Constituant les noyaux du projet, ils répondent aux besoins humains tels que l'éducation, le dialogue, la rencontre
et la restauration. Le projet d'Ito est une réponse architecturale à l'époque des médias.
Le premier vaisseau, une banque de données informatiques, est situé dans la bibliothèque du service de l'audiovisuel et de la recherche.
Les deux autres flottent sur le toit et abritent un salon d'accueil VIP et un restaurant, pouvant aussi servir de salle de spectacle.
Tous deux bénéficient d'une vue panoramique sur Paris.
La façade se compose d'un assemblage de panneaux de verre à cristaux liquides. Chacun des panneaux peut être contrôlé électroniquement.
Cette façade est donc modulable en fonction des conditions extérieures, elle peut être totalement opaque, un écran est alors temporairement
formé, ou totalement transparente, laissant alors apparaître derrière elle les "vaisseaux-médias" flottant dans l'espace. "Cette façade
vitrée trouve son origine dans le concept du paravent japonais traditionnel" (réf.41), installé pour des cérémonies comme celle de la
floraison des cerisiers dont nous avons parlé précédemment. "Le paravent en toile est tout à fait temporaire et simple, mais, lorsqu'il
est mis en place, l'espace qu'il délimite se transforme soudain en sanctuaire. Je crois que cette simplicité, cette intégration à la
nature et ce caractère éphémère sont l'essence même de notre architecture. On exige de nous, architectes, que nous découvrions un paravent
adapté à l'ère nouvelle de l'électronique" (réf.42), celui qu'Ito appelle aussi le "Rideau du XXIè siècle" (réf.43).
|
|