La métaphore
Le "Jardin de lumière"
Le "Jardin des Vents"
Le "Jardin des puces électroniques"
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Toyo Ito Architecte : Le "Jardin des Puces Electroniques"
LA VILLE UN "JARDIN DE PUCES ELECTRONIQUES
La multiplicité des couches :
Cette superposition des couches se retrouve dans la ville qui peut être vue comme une superposition de strates d'activités différentes.
Un exemple frappant de cette superposition se trouve à Tokyo dans l'enchevêtrement des autoroutes urbaines qui culminent parfois à des
hauteurs vertigineuses.
La phénoménalité :
Toyo Ito, à de nombreuses reprises, parle de la ville contemporaine en terme de phénoménalité. Il part du constat que "le flux des formes
diverses d'énergies et d'informations a augmenté dans une proportion gigantesque, et ce type de flux invisible tend à dominer l'espace public.
Cependant nous ne pouvons pas créer une image d'un espace de l'information parce que le flux de l'information ne se manifeste pas par un réseau physique.
L'espace urbain devient donc inévitablement phénoménologique, dans la mesure où le flux d'objets électroniques, qui comprend l'information,
s'accroît. Une ville phénoménologique de lumière, de sons et d'images se superpose à l'espace urbain tangible des bâtiments. Cette ville
comme phénomène prend beaucoup d'apparences diverses depuis les espaces créés par des lumières et des images jusqu'aux espaces abstraits
tissés par des signes qui entrent dans la catégorie des médias.
La ville phénoménologique est composée d'effets éphémères générés par les flux électroniques invisibles. Si la partie de la ville tangible
était enlevée, le réseau d'énergie et le flux électronique qui manipulent ces illusions deviendraient sans doute apparents" (réf.60).
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