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"La quête de la fluidité"
  Toyo Ito Architecte
Séoul 1941
Diplômé de l'Université
de Tokyo en 1965
Toyo Ito Architecte : L'architecture de Toyo Ito   

La métaphore
Le "Jardin de lumière"
Le "Jardin des Vents"
Le "Jardin des puces électroniques"

35/75
Localisation :
Yokohama, Japon

Matériaux utilisés :
Béton, acier et aluminium

Toyo Ito Architecte : Le "Jardin des Puces Electroniques"


L'INTERET POUR LE POTENTIEL DE L'ELECTRONIQUE

La Tour des Vents, Yokohama, 1986
(Tower of Winds)


Cette tour de près de 21 mètres de haut est implantée au centre d'un rond point à proximité de la gare de Yokohama. Construite il y a 20 ans, elle sert de tour de ventilation et de réservoir d'eau pour une galerie commerçante située en sous-sol. L'intervention d'Ito se limite donc à l'habillage extérieur.

Dans son essai "Architecture in a Simulated City", Toyo Ito écrit : "Je ne prétends pas que l'architecture puisse être remplacée par des images vidéo ou que des bâtiments éphémères puissent être utilisés. Nous devrions plutôt construire une architecture virtuelle, fictive et éphémère comme une entité permanente" (réf.35). Autrement dit, parlant d'architecture virtuelle, fictive et éphémère, il ne pense pas à une architecture qui disparaîtrait instantanément mais bien à une architecture de laquelle émergeraient perpétuellement des sens nouveaux. Cette notion est récurrente dans toute l'oeuvre de Toyo Ito, mais elle prendra une forme particulière dans les projets de la Tour des Vents et de l'Œuf du même nom, de même que dans le projet de la Maison de la Culture du Japon à Paris.

Le cylindre de béton de la Tour des Vents est recouvert de panneaux réfléchissants en matériau acrylique, le tout est ensuite habillé par un fourreau, de section ovale, en aluminium perforé.

Pendant le jour, les panneaux d'aluminium réfléchissent la lumière et accentuent la forme simple du cylindre. Au crépuscule, tout change et l'objet s'anime tel un kaléidoscope. Sous le contrôle d'un ordinateur, les douze anneaux de néons qui ceinturent la tour s'allument l'un après l'autre en fonction de l'heure, symbolisant la course du temps; tandis que les trente projecteurs installés entre les deux peaux réagissent à la direction et à la force du vent. Enfin, les 1280 lampes réparties sur toute la surface de la tour s'allument et s'éteignent en réponse aux variations du bruit environnant. Objet statique insolite posé dans la ville, cette tour se transforme, la nuit, en une architecture en perpétuelle transformation. Elle n'apparaît jamais deux fois sous le même aspect.

 
Ce document est issu d'un mémoire de fin d'étude d'architecture à l'ISACF-LA CAMBRE - Tous droits réservés - Reproduction interdite
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