La métaphore
Le "Jardin de lumière"
 Le "Jardin des Vents"
Le "Jardin des puces électroniques"
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Toyo Ito Architecte : Le "Jardin des Vents"
Pao 1 et 2 : "Un Abri pour Femmes Nomades de Tokyo" (suite)
Autour du lit gravitent trois meubles "intelligents" centrés sur trois thèmes : la communication, l'apparence, et le repas.
Ces meubles sont :
"Un meuble intelligent pour l'information, meuble de stockage destiné à rassembler et à conserver des informations sur la ville" (réf.23).
La femme nomade doit savoir ce qui se passe et où cela se passe, elle doit connaître l'adresse du dernier restaurant à la mode,
"Un meuble intelligent pour l'habillage et le maquillage, une combinaison entre la coiffeuse et la penderie. Pour une femme nomade,
l'espace urbain est une scène, il faut qu'elle se maquille et s'habille avant d'y paraître" (réf.24).
"Un meuble intelligent pour le repas rapide, un mélange entre une petite table à thé et une commode, qui attend la femme nomade à son
retour de scène" (réf.25).
Comme leur nom l'indique, ces deux projets sont des habitations dédiées à la femme nomade de Tokyo. Cette jeune femme célibataire ne
possède aucun bien, elle n'a plus besoin d'une cuisine, d'une bibliothèque ou d'une garde-robe car sa maison a été éclatée dans la ville.
"Son existence, comme un collage, est faite d'expériences fragmentaires de l'espace de la ville" (réf.26). Elle va manger dans un
restaurant, rencontre ses amis dans un café, conserve sa nourriture dans des magasins ou encore lave ses vêtements dans une laverie
automatique. Son nomadisme est donc urbain. Elle n'a plus besoin d'une maison bien établie qui apparaîtrait dès lors oppressante.
Elle se contente d'un abri simple et provisoire pour les fonctions élémentaires de sa vie, fonctions symbolisées par les "meubles intelligents".
Toyo Ito, à travers cette notion de la femme nomade, analyse le mode de vie des habitants de Tokyo. Cette mégalopole donne le
sentiment d'être une ville éphémère, provisoire, qui est en perpétuelle transformation. Mais elle apparaît aussi comme une "ville
factice où la vie semble pseudo-réelle, fictive; elle n'est pas substantielle, c'est comme si l'on jouait à un jeu" (réf.27).
Ces nomades dérivent à travers les espaces à la mode. Ils vivent leur vie quotidienne, comme dans un rêve, à travers la mégalopole de Tokyo.
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