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Toyo Ito Architecte : Conclusion (suite)
Plus globalement, les recherches contemporaines d'Ito vont vers la suppression des différentes barrières qui définissent actuellement
la forme de l'architecture. Ainsi, il tente d'atténuer les frontières entre la réalité et l'irréalité, entre le naturel et l'artificiel,
entre l'espace public et l'espace privé, ou encore, comme avec la Médithèque de Sendaï entre un musée, une bibliothèque et une galerie d'art.
Libérant l'architecture de sa pesanteur par la transparence, il crée une architecture immatérielle, presque fictive, adaptée et intégrée
à une ville qui apparaît de plus en plus virtuelle ou, pour reprendre ses propres termes, phénoménologique. Selon lui, le destin de
l'architecture dans l'âge de l'électronique repose sur le manière dont nous définirons la structure de cette fiction.
Nous n'avons évidemment pas pu nous pencher sur toutes les réalisations ou tous les projets d'Ito et inévitablement la sélection opérée
est subjective. Ce choix a été dicté par le désir de dégager de la masse des projets ceux qui, dans chaque cas, nous ont semblé refléter
le mieux les nouvelles questions qu'il se pose ou les nouvelles orientations qu'il suit.
Enfin, nous ne pouvons préjuger de ses démarches futures, mais il apparaît clairement que Toyo Ito ne s'arrête jamais sur ses acquis.
Il semble se reposer inlassablement la question : "Qu'est-ce que l'architecture?" et chaque projet constitue, pour lui, une occasion
de chercher à apporter une réponse nouvelle aux problèmes de l'homme, de la société, de la ville et de l'architecture.
FIN.
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